vox populi vox Dei

  Le jeudi 19 mai marque une journée pleines d’émotions, un grand jour pour les étudiants de la 49 ème promotion du CESTI qui reçoivent leurs parchemins après trois années de formation acharnée. Le parrain de cette promotion sortante est feu le journaliste Babacar Touré. La cérémonie s’est tenue à l’amphithéâtre de l’UCAD II en présence d’autorités étatiques, de journalistes, d’étudiants du CESTI et les familles des récipiendaires etc. Comme de coutume, l’évènement débutait naturellement par les discours des autorités. Ces derniers ont félicité les « tous nouveaux journalistes » et leur souhaitent une très belle carrière dans le journalisme tout en préservant les valeurs que le CESTI leur a inculquées. Le speech du Directeur du CESTI M. Mamadou NDIAYE se démarque un tant soit peu de ceux des autres. Affectueusement appelé le Tout Puissant Directeur par ses étudiants, NDIAYE avertit « les nouveaux journalistes » de ce qui les attend dans leur milieu professionnel avec notamment le prob

Le secteur de la santé commence à montrer toutes ses dérives. Une vague d’erreurs commise par des agents de la santé ôte la vie à certaines personnes dans notre pays. C’est d’une récurrence insolite qui  tient en émoi toute une population. Avant cette succession de décès. Ainsi, à l’ hôpital Maguette Lo de Louga, 4 bébés étaient morts calcinés à cause d’un incendie provoqué par une défaillance technique. A cela viennent s’ajouter les récents cas avec celui de la jeune dame, Astou Sokhna morte par « insuffisances de soins » d’après les allégations de cette structure sanitaire. Pas plus tard que la semaine dernière le même sort s’abat sur un bébé à Kaolack, constaté mort en premier lieu dans un centre hospitalier de la place puis placé dans la morgue. Ayant passé des heures dans ce lieu, ce môme finit par mourir plus tard alors qu’il était en vie. Face à ces dérives répétitives, il sied de s’interroger sur la qualité de notre système de santé. 

  Ce mercredi à l’hôpital Mame Abdou Aziz Sy Dabakh de Tivaouane survenait la mort de 11 nouveau-nés à cause d’un incendie occasionné par un court-circuit. Ce drame vient alourdir le bilan macabre des morts par incendie de l’hôpital public sénégalais, et comme par malheur ce sont toujours les bébés qui y laissent leurs vies. Rappelons que le 25 avril 2021, 4 nouveau-nés périssaient dans un incendie à l’hôpital Magatte LO de Linguère. Récemment à Kaolack, un nourrisson déclaré mort par une infermière puis déposé à la morgue a été retrouvé vivant par son père avant de rendre l’âme plus tard. A tout cela, vient s’ajouter le cas Astou Sokhna, une jeune dame enceinte qui devait accoucher par césarienne et qui décéda après de longues heures d’attente. A chaque fois qu’il se produit ce genre de situation, on ne trouve pas des coupables mais des responsables. Ainsi, le sort s’est acharné sur le Ministre de la Santé et de l’Action Sociale en l’occurrence Abdoulaye Diouf Sarr qui a été révoq

  Aïd el fitr ou fête de la rupture du jeûne est célébrée par la majeur partie des musulmans le lundi 02 mai et au Sénégal le jour suivant. Cette fête vient mettre fin à un mois d’abstinence d’alimentation de l’aube jusqu’au coucher du soleil. Cette période fut un moment intense d’adoration de Dieu. Le partage de «  ndogou  », le don de provisions à l’endroit des plus démunis, l’entraide se font sentir quasiment dans toutes les rues du pays. Le premier acte d’adoration de Dieu pour les musulmans qui est manifestement la prière fut bien respecté par bons nombre de fidèles musulmans. Outre les cinq prières obligatoires, celles surérogatoires occupaient les nuits de beaucoup de croyants musulmans. En ce jour de l’ Aïd el fitr le constat est unanime, les sermons des hommes religieux avaient pour thème central les réseaux sociaux. Ils déplorent la prolifération des injures dans ces médias sociaux, les bassesses de toutes sortes qui y sont publiées… Toujours dans cette lancée, les imams